3 mots. 3 raisons d'écrire. 3 mots qui peuvent vivre seuls ou reliés. 3 mots séparés, parce que je ne peux choisir une formulation. Et parce que de cette façon, pas de restrictions, les fenêtres sont grandes ouvertes!

mercredi 10 avril 2024

Diversité.




Les rencontres avec les rites et les cultures variées se sont poursuivies. Je me suis trouvé plongée dans la culture tibétaine. Tout d’abord, auprès des Tibétains de la religion Bön, installés dans un monastère d’une beauté éblouissante. Lieu haut en couleur, nous y étions d’ailleurs lors de la fête de Holy, la fête des couleurs. Bien que ce soit une fête Hindoue, nous en avons fait une version multiculturelle avec des Tibétains du monastère de Menri. Un moment fort joyeux, qui a fait ressortir le coeur d’enfant de plusieurs. 





Mais avant cela, nous avons eu l’honneur de rencontrer le grand maître Bön. Ce maître, considéré comme un égal au Dalaï Lama, nous a reçu pour une bénédiction et une petite période de questions, lui permettant de nous partager ses enseignements. Ils sont simples, mais fondamentaux: lâcher notre égo, ouvrir notre coeur, aider ceux qui en ont besoin. Pour faire la paix dans le monde, il faut débuter par faire la paix en chacun de nous et autour de nous. Tout ça, rien que ça! 



Nous avons aussi visité le Monastère du Dalai Lama, mais malheureusement sans le voir. C’est un endroit très sobre, mais qui laisse imaginer la ferveur qui peut s’emparer de l’endroit en sa présence. Ce qui m’a particulièrement touché, à McLoad Ganj (Dharamsala) c’est la présence des montagnes. Toujours ce sentiment de petitesse, d’humilité face à l’immensité, au sein de l’immensité. Et cet appel à aller à leur rencontre. Promesse intérieure faite de fouler des sentiers himalayens, une prochaine fois! 




















Amritsar et le temple d’or. Un endroit hors du commun. C’est un peu comme de se retrouver dans un méga festival… Disons, la plus grosse soirée du FEQ, mais pendant toute la journée, à tous les jours, et sans spectacle. Juste un temple (magnifique tout de même), entouré d’eau (de nectar, selon l’histoire!) et autour duquel les gens déambulent en parcourant un grand carré. Ils viennent d’ici ou d’ailleurs pour s’y recueillir. 
Dans la religion Sikh, un élément primordial et fondateur est de donner sans attendre en retour. Ainsi, il s’organise autour de ce temple un ballet hallucinant… Permettant d’accueillir et de nourrir de 100 000 à 200 000 personnes chaque jour. Les gens viennent donner de leur temps pour toutes les tâches nécessaires. Tout le monde est bénévole. Il y a des gens à n’en plus finir qui mangent, qui préparent la nourriture, qui lavent la vaisselle, qui servent… Dans une cacophonie déstabilisante, cette foule danse avec aisance et tout fonctionne. Les chapatis sont préparés, le dhal cuit, le riz est parfumé et les dévots sont servis. Encore cette impression de chaos organisé! 








Puis-je vraiment passer sous silence le Taj Mahal? Mausolée de la démesure d’une beauté majestueuse. 20 000 travailleurs, pendant 17 ans ont créé ce chef d’œuvre, ultime geste d’amour d’un empereur éploré. Avec, sans surprise, une trame de fond de trahison familiale et de guerre. Il me semble qu’il y a toujours une part d’ombre et une part de lumière derrière les grandes oeuvres. 







4 commentaires:

  1. Très intéressant. Bonne continuité à vous deux. Francine P.

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  2. Wow ! Je crois que c’est un rêve enfoui pour moi de voir la Taj un jour …

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  3. Je te le souhaite !

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  4. Wow j’ai l’impression d’avoir fait 3 voyages en lisant tout ce récit! Merci ❤️

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